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Le  vol de  logo  vert 

 

Je viens d’apprendre que le logo EELV (Europe Écologie Les Verts) était apposé sur les affiches du candidat PS pour la circonscription 34-7 supposant un soutien des écologistes à Sébastien Denaja. C'est sûrement une farce.

Je voudrais dire ici que cette initiative est liée à des accords électoraux de dessous de table qui dénaturent le message politique au profit d'intérêts personnels. Les adhérents d' EELV se sont pourtant majoritairement prononcés contre tout soutien aux députés PS qui auraient œuvré à la politique désastreuse de François Hollande. Or malheureusement, Sébastien Denaja est de ceux-là. Pendant qu'il serrait des mains avec une politesse et un sourire affable dans ses tournées régionales, sur les bancs de l'assemblée, son ombre signait toutes les lois qui ont abouti au bilan que l'on connaît du règne Hollande. Son rattachement à Benoit Hamon en dernière seconde en révélant son aptitude de girouette bien huilée. Désolé, la politique n'est pas un marché d'épiciers.

 

Restons local. Et sétois. Rappelons-nous que le rôle essentiel du PS dans cette ville aura toujours été de barrer la gauche. Si François Commeinhes est aujourd'hui seul maître à bord de cette région, il le doit à cette formation. Le résultat est celui que l'on connaît : vente de la ville aux promoteurs, bétonnages et privatisations, gentrification. Et les pires prévisions pour l'avenir de cette belle ville.

Le groupe local EELV de Sète a présenté plusieurs projets, lors de campagnes électorales, pour cette ville. Ils n'ont pas été choisi par la population. Ces projets sont encore dans les tiroirs. Il faut dire que les élections sont comme certains le disent des « pièges à cons ». C'est avec peine que les petites formations, financièrement pauvres, y trouvent un espace pour lancer quelques idées.

Les partenaires de travail, rencontre et luttes de ce groupe sétois ont toujours été les « gauches ». Parce que les causes des pollutions naturelles diverses sont les mêmes que celles qui provoquent les dégâts économiques et sociaux. Faut-il souligner que ce groupe, auquel j'ai appartenu, n'a jamais été sollicité ni même approché par le PS.

On voudrait nous faire croire aujourd'hui que le clivage gauche droite est désuet. Il reflète pourtant des états d'esprit en complète opposition. La droite met une priorité sur l'intérêt privé, d'où l'appel à la compétition en tous domaines, jusqu'aux violences qui mènent aux guerres économiques ou réelles. La gauche met la sienne sur le bien commun invitant aux échanges et partages. Engagement pas toujours réussi, mais reconnaissons que la direction tracée est tout autre.

Personnellement j'ai défendu le programme des Verts parce qu'il me semblait le plus progressiste, innovant, moderne, performant sur les plans économiques, sociaux, culturels, scientifiques et sociétaux. Parce que l'angle de vue écologiste oblige à une refondation totale de la société. Une philosophie politique autre. Pour une croissance qualitative. Je crois que ce parti possède encore ce potentiel. C'est d' ailleurs probablement pour cette raison qu'il a été et est encore particulièrement attaqué de toutes parts. Certains intérêts privés, voire des monopoles (comme ceux de la production d'énergie) , lobbies, qui ont la main mise sur les pouvoirs politiques et médiatiques apprécient mal leur vision du « bien pour tous » et leurs volonté de changement qui freine ou interdit leurs profits.

J'ai quitté ce parti quand je l'ai vu pencher pour d' aventureuses pratiques de stratégies politiciennes. Mais c'est une autre histoire, celle d'une regrettable auto-destruction.

N'étant plus encarté on pourrait en toute légitimité me dire que l'affaire du « logo  vert  volé » ne me regarde pas. Question à laquelle je réponds que je n'en suis pas moins électeur, et que ça me gène en tant que tel, qu'un parti , pour des raisons électorales affiche des symboles qui ne lui correspondent pas.

Pour les prochaines élections législatives je choisirai le projet qui laissera la place la plus importante, exprimée par des exemples concrets, à la transition écologique. Persuadé que c'est encore le levier qui peut apporter un réel changement au profit de tous. J'ai encore du mal à comprendre que cela n'apparaisse pas comme une évidence.Combien de trains ratés ?

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